L E S G E N S
Pour approcher le patrimoine de ce Territoire, nous pouvons nous demander QUI a pu commander telle œuvre, tel bâtiment, et quels réseaux ont pu fonctionner, afin de mieux cerner, un jour peut-être, les producteurs de ces œuvres.
LES "GRANDES FAMILLES"...
Ainsi, autour de 1500, période bien représentée dans les arts décoratifs en Savoie propre, vivaient de puissants seigneurs:
les Montmayeur, les Seyssel-La Chambre, les Miolans.
À un moindre degré de pouvoir, on rencontre : les Montchabod, les Mareschal / Duin /de la Valdizère, es Clermont-Mont-Saint-Jean / Montfalcon, les Bertrand de Chamousset, les Bertrand de la Pérouse, Les Villette de Couz, les Verdun, les Basin… Sans oublier leur entourage, qui apporte d'autres ressources culturelles.
LES FAMILLES BOURGEOISES
Elles font leur chemin, se libèrent des liens féodaux, s'enrichissent… Certaines accèdent même à la noblesse, et en adoptent les comportement.
LES FAMILLES des PAYSANS et des ARTISANS
Ce sont les plus difficiles à suivre : les documents d'archives se font bien plus rares, et sont peu explicites.
Il y a pourtant de belles figures à suivre, et en particulier... chez les producteurs des œuvres qui nous restent.
LE CLERGÉ RÉGULIER : PRIEURÉS, MONASTÈRES, ABBAYES
Le territoire de Savoie-Propre comptait aussi des monastères, qui accueillaient des enfants de "bonne" famille, et recevaient des donations en biens, en espèces et en œuvres :
l''Abbaye cistercienne féminine du Betton au Bettonnet, le Couvent des Carmes de la Rochette (Voir la page La Rochette); les Monastère de Myans, de Montmélian, des Templiers (puis de St-Jean de Jérusalem) à Planaise, de la Trinité, des Augustins à Saint-Pierre d'Albigny ; les Prieurés : St-Philippe (bénédictin) à à Saint-Jean de la Porte, etc : ils furent nombreux, dépendaient d'abbayes mères plus ou moins lointaines, facteur ou… poids économique non négligeable.
LES MILITAIRES
Ils sont partout !
Il y a bien sûr les troupes étrangères, qui envahissent régulièrement la Savoie, malheureux "portier des Alpes"
Les cadets des familles nobles ont généralement le choix entre l'Eglise et l'Armée. Ils sont donc nombreux à assurer l'encadrement militaire, dans les châteaux des environs.
Au XVIIIe siècle, le fort de Miolans a perdu son importance stratégique. Mais les Savoie en ont fait à la fois une prison, et un recours pour des soldats perclus. Aussi trouve-t-on de nombreux décès de militaires dans lesregistres paroissiaux de Sant-Pierre d'Albigny.