Désordres du climat

Au XVIIe siècle, le notaire P. Desaires, qui tenait à fermage le prieuré de Sainte-Hélène, a noté les désordres du climat.

Il signale la furieuse TEMPETE du 10 juillet 1659 « qui a  gâté le quart de la prise des blés et entièrement celle des  vignes et des arbres et gâté le couvert du prieuré ».
Le 2  août 1671, même accident et mêmes dégâts. Aussi lui  fallut-il « acheter et faire amener neuf chars d'ardoises  de La Chapelle-Blanche et faire icelle employer pour remettre en état les endroits des couverts que ladite tempête  avait brisé, m'ayant le tout coûté 40 florins ».  
Après avoir rappelé qu'en 1669 « il a fait une SECHERESSE  d'une année qui est cause que l'on a perdu environ le tiers  de la prise » ou récolte ; que l'hiver de la même année « il a  fait un si grand FROID. que les vignes gelèrent si fort  qu'en 1670 l'on ne perçut que moitié prise de vin et point  de noix ».
L''année 1671 fut pire encore. « L'on ne reçut  presque point de vin, ni bled, pas de fruits d'arbres, chanvre  ni jardinage, à cause de la TEMPETE arrivée le second août  au dit an, de sorte que je fus contraint d'acheter du vin, pour la pension du vin du curé et du vicaire dudit Sainte Héleyne : cela se justifie par les (moyens) que ceux de  Sainte Héleyne ont pris par devant le Sénat"

(Source:  Le DÉCANAT de Val-Penouse, par Félix BERNARD)