Religieux

LE CLERGÉ RÉGULIER :
MONASTÈRES, ABBAYES

Le territoire de Savoie-Propre comptait de nombreux monastères, qui accueillaient des enfants de "bonne" famille :

L'ABBAYE CISTERCIENNE féminine DU BETTON au Bettonnet

Le COUVENT des CARMES de la Rochette (Voir la page La Rochette)

Le MONASTÈRE de Myans

Les MONASTÈRES de Montmélian

Le MONASTÈRE des TEMPLIERS, puis de St-JEAN de JÉRUSALEM au Touvet, à Planaise

Le MONASTÈRE des AUGUSTINS de Saint-Pierre d'Albigny
Fondé en 1380 par Jean de Miolans.
À lire (sur Gallica.fr) pour les informations liées :  Le couvent des Augustins de Saint-Pierre-d'Albigny, donation, en 1405, par François de Gruffy, cure de Gruffy. (1900) par  François MUGNIER  in: Mémoires et Documents de la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie (Vol. 39, 1900) pages LXVIII à LXXIV.
Le MONASTÈRE de la Trinité


PRIEURÉS :
Nombreux au moyen-âge, ils ont disparu sans laisser de traces, pour la plupart : Arbin, Chamoux, Fréterive, Ste-Hélène-du-Lac, etc

LE PRIEURÉ BÉNÉDICTIN SAINT-PHILIPPE à Saint-Jean de la Porte

 Le prieuré de Saint-Jean de la Porte, dédié à Saint-Ours, fut fondé en 1032-1033 par les moines bénédictins de Saint-André le Bas (aujourd'hui: Vienne), sur une terre donnée aux moines par la reine Ermengarde, épouse de Rodolphe III de Bourgogne.(Les Châteaux de Savoie ,Cabedita ed.). Les Miolans contribuèrent aussi à les mettre à l'aise.
Au 14ème siècle, le nom de St Philippe se substitua à celui de St Ours 
- En  1370,  le  procès-verbal  d'une visite pastorale de l'évêque, précise  déjà que “prieuré et église sont délabrés”; or, les reliques de St Philippe arrivent au prieuré, “bras et chefs”, avant 1399 (date d'une autre visite pastorale qui le mentionne) ; au XVe siècle, décision est donc prise de  remplacer la vieille église par une  autre, consacrée à Saint-Philippe… qui disparaît à son tour après la Révolution : le portail gothique flamboyant de l’église actuelle de Saint-Jean de la Porte (église reconstruite  après  1836) est celui du prieuré Saint-Philippe, anciennement "Saint Ours" démoli en 1835 (Bulletin mun. 1999).