L'église de Saint-Pierre de Soucy a été reconstruite en 1845, mais détachée de son clocher (seul le clocher fut donc conservé de l'église antérieure) pour ne pas entraver la circulation.
L'église de Saint-Pierre de Soucy a été reconstruite, comme tant d'autres dans ce territoire.
Elle conserve cependant quelques œuvres anciennes, et en particulier, cette Pietà, qui semble dater du XVIIe siècle.
Or, à ce moment, deux familles puissantes résidaient dans le village,
- les Clermont-Mont-saint-Jean-Montfalcon, seigneurs du lieu (qui possédaient aussi un important hôtel particulier sous le château, situation bien commode pour ces hommes de pouvoir)
Le couvent des Grands-Carmes, nous dit Jean Lullin en 1787, fut fondé en 1330 par le seigneur du lieu, Guigue de La Rochette. Puis le fief passa aux Seyssel.
Les Seyssel-La Chambre ont possédé de nombreux châteaux dans la région, et se déplaçaient beaucoup, jusqu'à Paris, pour honorer leurs nombreuses charges. Cependant, la Rochette, qui fut un peu le "berceau" familial, a bénéficié particulièrement de leurs attentions, et particulièrement l'église des Carmes, qui devint vite leur lieu de sépulture.
Un "château neuf" est cité pour la première fois en… 1015 : novum castellum super Isaram. A cette époque il appartient à Boson de Châteauneuf.
Le château s'élevait sur la crête qui domine la rive gauche de l'Isère, en face de Pau : planté sur sa motte, il surveillait le passage et assurait la possession du bac qui permettait de passer l'Isère.
Comme bien d'autres, la paroisse d'Arbin a eu son prieuré.
Les Visites pastorales nous renseignent sur son évolution, ses prieurs, et ses chapelles. On sait donc qu'une chapelle Notre-Dame de Pitié fut fondée dans ses murs à la fin du XVe siècle.
Chercher le détail de cette fondation met en lumière un joli exemple des imbroglios dus à la manie des érudits de se copier un peu trop vite les uns les autres - sans retourner aux origines de l'information !
Entre Arvillard et l'ancien Monastère Saint-Hugon, près de la Correrie, un vieux pont enjambe le torrent du Bens (alt 644m) : c'est le Pont du Diable bien sûr ! Sur le parapet sud, au milieu, une borne marque la frontière : elle est sculptée côté ouest d'une fleur de lys (pour le Dauphiné), et côté est d'une croix (de Savoie)
Sur le chemin de crête des tours de Montmayeur au Col de Cochette en passant par la chapelle St-Michel, à la limite entre Hautevielle, La Trinité, et Villard-d'Héry, on voit une pierre curieuse, cintrée : elle porte en creux la marque probable du logement de barreaux, et sur les faces extérieures, des sculptures, frustres, dont une croix de Savoie.
Cette pierre a fait l'objet d'une sauvegarde en 1990 (signée Hauteville)
La chapelle de Saint-Michel (alt. 732m), aujourd'hui ruinée, est proche du col et du village de Cochette. Elle se trouvait sur l'ancienne route haute qui passait par Montmayeur.
Au cadastre de 1730, elle porte le n°1694 de la mappe de La Trinité, avec ces indications : « Chapelle de Saint-Michel, de l'ancien patrimoine de la cure d'Hauteville. 4 journaux, 51 t. 5. »
Près du cimetière, la chapelle vouée à Ste Barbe et ND de Consolation n'est pas grande, mais elle est bien ornée :
Cinq tableaux ont été enregistrés à l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel en 2004.
Ils datent du premier tiers du XVIIe siècle et sont des huiles sur toile.