Sur le chemin de crête des tours de Montmayeur au Col de Cochette en passant par la chapelle St-Michel, à la limite entre Hautevielle, La Trinité, et Villard-d'Héry, on voit une pierre curieuse, cintrée : elle porte en creux la marque probable du logement de barreaux, et sur les faces extérieures, des sculptures, frustres, dont une croix de Savoie.
Cette pierre a fait l'objet d'une sauvegarde en 1990 (signée Hauteville)
La chapelle de Saint-Michel (alt. 732m), aujourd'hui ruinée, est proche du col et du village de Cochette. Elle se trouvait sur l'ancienne route haute qui passait par Montmayeur.
Au cadastre de 1730, elle porte le n°1694 de la mappe de La Trinité, avec ces indications : « Chapelle de Saint-Michel, de l'ancien patrimoine de la cure d'Hauteville. 4 journaux, 51 t. 5. »
Près du cimetière, la chapelle vouée à Ste Barbe et ND de Consolation n'est pas grande, mais elle est bien ornée :
Cinq tableaux ont été enregistrés à l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel en 2004.
Ils datent du premier tiers du XVIIe siècle et sont des huiles sur toile.
La chapelle du village (alt ± 680m), vouée à Sainte Barbe et Notre-Dame de la Consolation a été fondée par Girard d'Albiez par testament du 17 mars 1580 : il laissait à ses descendants de mâle en mâle par ordre de primogéniture, le patronage de la chapelle de Ste Barbe et ND de Compassion (alias de Consolation), au Verneil.
On ne connaît pas en ce lieu d'autel ou de chapelle sous le vocable "ND de Pitié" ou "ND des Grâces"
L'église de Planaise a longtemps été unie au prieuré d'Arbin, lui-même uni à la Sainte-Chapelle de Chambéry. Et Arbin eut sa chapelle ND de Pitié.
CQFD ? C'est peut-être aller un peu vite… Planaise comptait parmi ses fidèles de nobles familles locales, qui avaient les moyens d'orner l'église.
1703. Ça chauffe : l'évêque a menacé Planaise d'interdire l'église, il faut faire des réparations !
Les paroissiens mandatent un "procureur", et le comte de Montjoye est chargé de veiller au financement.
À cette occasion il va fonder une chapelle "sous le vocable des Saints François Sales et Xavier":
Minuscule ouverture pour imaginer l'église ancienne.
Au Moyen-Âge, une série de "maladières" (ou maladredreries, ou lazarets) accueillaient les lépreux au long de nos vallées: on cherchait à isoler ces malades contagieux de leurs semblables. Mais, pour leur permettre de mendier (puisqu'ils ne pouvaient plus se mêler à la vie sociale), ils étaient installés à peu de distance de routes fréquentées. Deux saints étaient censés les protéger, Marie-Madeleine, et Lazare.
Au XIXe siècle, nos villages se modernisaient : malgré les difficultés financières liées aux grands travaux (endiguement du Gelon, construction de la route de La Rochette au Pont Royal ) Chamoux a retracé les chemins, construit des fontaines, une mairie, des écoles, géré un service Incendies…
Et tout cela sans oublier le côté esthétique.
Alors, à Chamoux, la fontaine principale devant la Mairie se faisait séduisante autant que fonctionnelle, le nouveau cimetière (1884) ornait ses piliers de larges coupes…
Reconstruction de l'église de Bourgneuf : COMMANDE DES VITRAUX Avril 1865. Le maire de Bourneuf, mandaté par son conseil, traite de gré à gré avec M. MOULLOT, un fabricant de vitraux de Grenoble (pour des "vitraux, et un tableau figurant un personnage pour patron de la commune"); le serrurier André Neyroud, de Chamoux, est associé dans ce traité qui reste étranger aux contrats précédents.
Le Verneil n'a jamais été une paroisse.
Il appartenait à celle d'Etable dès le Moyen Age et ne fut pas rattaché à celle-ci en 1803.
Il est vrai que l'histoire de Le Verneil est un peu particulière: cf la notice "Le Verneil" dans le livre "1000 ans en Coeur de Savoie" publié par l'Association AHCS.