Soumis par Martine Selva le
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Bassin place Saint Roch
1ère délibération en date du 13 nivôse, an 9 (3 janvier 1801 de notre calendrier) qui propose l’établissement d’une fontaine publique « Place de la liberté », fontaine sollicitée depuis très longtemps par le vœu des habitants.
2è délibération, nommée article 5, en date du 25 pluviôse an 9 (13 février 1801) : le conseil municipal autorise le maire à employer tous les moyens de prudence et d’économie pour le prompt établissement d’une fontaine publique sur la place appelée « de la chapelle », en s’assurant préalablement du volume et de la qualité des eaux, comme aussi de la continuité de leur cours pendant l’été afin de ne pas s’exposer à des frais et dépenses inutiles.
D’autres délibérations, datées sous le calendrier républicain ou après 1806 évoquent ce souhait commun des habitants et des élus de construction d’une fontaine, place Saint Roc ou Saint Roch (du nom de la chapelle située à l’angle de la place), selon les documents ; mais de nombreux problèmes semblent retarder ce projet : le choix de l’emplacement du bassin qui est tributaire de conflits relationnels entre 2 clans... le sujet de la propriété des eaux, le tracé des voies existantes ou en création (voir cadastre de 1728).
Le 28 décembre 1843 un devis est enfin retenu, l’emplacement choisi avec l’accord de la veuve Louaraz, propriétaire de la parcelle contre laquelle sera érigée la fontaine.…. Mais il faut attendre le 24 février 1845 pour qu’un entrepreneur maçon d’Allevard, Charles Debernardy soit retenu ; ce dernier respectera les plans et devis rédigés par l’architecte Besson, le 7 janvier 1843.
.C’est sans compter sur encore quelques retards puisque la délibération concernant la délivrance d’un mandat en faveur de M. Debernardy, entrepreneur de la fontaine Saint Roch n’est prise que le 14 août 1845.
Il est bien précisé dans plusieurs délibérations relatives à cette construction que « dans aucun temps et sous aucun prétexte il ne sera permis de laver quoi que ce soit dans le bassin de la place, sous peine d’une amende de 3 livres et en cas de récidive de 5 livres ».
Le bassin a été déplacé lors des travaux de création de la place actuelle, la maison Louaraz (devenue Thiabaud en 1886 , puis Emery en 1941, puis Jeannolin) ayant été démolie en 1960.
Bibliographie, Source(s):
Archives de la commune d'Arvillard.