Sur la partie arrière du château, ouvrant sur une petite cour, était une pièce aux murs blanchis à la chaux et au sol cimenté. C’est là qu’était remisé le char à bancs.
Alice Maître a passé son enfance aux Frasses. Elle a raconté ses souvenirs d'enfant.
Aux Frasses : l'épicier ambulant
Il arrêtait son cheval près du château, à l'ombre du gros marronnier. C'est là que nous l'attendions, nous, les trois petits, avertis que nous avions été par le son familier de la corne. C'était le dernier arrêt de la tournée de notre épicier. Ce brave Monsieur Georges !
Avant l'endiguement de 1850, l'Isère bordait Freterive au niveau de la "Bialle" ; l'Arc avait sa confluence en plusieurs bras entre la Fiardière et le Chef Lieu. Mais sous Freterive, l'Isère n'avait qu'un seul lit, ce qui facilitait grandement l'implantation d'un pont, donnant accès à la vallée de la Maurienne (probablement dès la période romaine)
Puis, les crues de l'Isère devenant plus conséquentes, le pont fut remplacé tantôt par un bac, tantôt par un " pont de bateaux "
Avant 1823, seuls les enfants les plus aisés recevaient une instruction - par les religieux du Prieuré.
1823. Le Conseil du Syndic (équivalent du Conseil Municipal sous la Restauration sarde) décide la création officielle d'une école communale le 20 Novembre 1823, en apportant un traitement annuel pour l'instituteur de 150 livres.
… et aujourd'hui, les enfants crient toujours dans la cour aux heures de récréation, perpétuant la vie dans la
commune !
Mais entretemps ? Voir le fichier joint ci-dessous !
1869. Plusieurs incendies ont eu lieu les années précédentes : on voit apparaître la nécessité pour la commune de Fréterive de s'équiper face aux risques que représentent les incendies.
C'est le début de 150 ans d'histoire de machines et d'hommes… à découvrir ci-dessous.
1717 - Le contrat du 2ème mariage de S.E. Mre Pierre de Mellarède avec Dame Marie Denis
1717. Pierre de Mellarède est au faite des honneurs : il est ministre de Sa Majesté Victor-Amédée roi de Pièmont-Sardaigne, qui l'a fait comte du fief du Bettonet (acheté 2 ans plus tôt).
La position des monastères était particulière, car ils étaient définis par leur engagement spirituel, mais aussi par leur emprise terrienne dotée de pouvoirs temporels.
Dans les enjeux des pouvoirs féodaux, ils connurent donc bien des conflits de voisinage, et bien des procès.
L'abbaye du Betton n'a pas fait exception, d'autant qu'elle eut de puissants voisins, jaloux de leurs pouvoirs !
1780. L'abbé Philibert-Amédée de Mellarède va mourir dans son château du Bettonnet.
Il est très âgé. Il dicte son testament, et ses pensées sont celles d'un érudit fortuné.
Il distribue ses biens à sa famille, à ses domestiques. (L'Église où il a fait sa "carrière", se passera de ses richesses : son héritière devra simplement payer pour lui un bon nombre de messes - rien d'extraordinaire dans ce milieu.)
Mais il réserve ses livres (et son cabinet de sciences) à la Ville de Chambéry: 5 à 6000 documents !
Le patois appartient à notre patrimoine culturel. Un patrimoine immatériel, puisque peu fixé par l’écriture ou l’enregistrement, une langue riche et variée à l’image des terroirs et des histoires qui l’ont portée, transmise de bouche à oreille, avec son accent, sa verve, son esprit. Une langue, cependant en train de disparaître….