Le patois

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Le patois appartient à notre patrimoine culturel. Un patrimoine immatériel, puisque peu fixé par l’écriture ou l’enregistrement, une langue riche et variée à l’image des terroirs et des histoires qui l’ont portée, transmise de bouche à oreille, avec son accent, sa verve, son esprit. Une langue, cependant en train de disparaître….

Mais, à Arvillard, grâce à Pierre Grasset, (ex-président de la langue savoyarde, académicien de Savoie, écrivain et... pierru de souche) le patois reste présent. Il occupe une place notable dans les nombreux ouvrages dont Pierre est l’auteur, comme « Arvillard, ses lieux-dits, ses légendes », les contes fantastiques ou ses romans bilingues comme « la java des Rojon » ou "La vie extraordinaire de Jean-Sébastien".  L’Académie de Savoie a aussi publié un livre intitulé « la littérature savoyarde » dans lequel notre patois est largement cité. Autre signe de la présence du patois, depuis le 8 mars 2014, sur les panneaux signalant l’entrée et la sortie du village figure le nom patois « Arvelâ »

 

Notre patois, le francoprovençal

Le francoprovençal est la langue originelle de l'ensemble des régions qui s'étendent des environs de Neuchâtel en Suisse jusqu'au sud de l'Isère et du Val d'Aoste en Italie jusqu'aux monts du Forez.

C'est une langue originale qui provient du latin populaire, tel qu'il était parlé dans la région de Lyon. C'est essentiellement une langue orale, bien que de nombreux textes administratifs, juridiques, commerciaux et littéraires aient été écrits.

Parmi les premiers textes littéraires connus, on peut citer ceux de Marguerite d'Oingt, religieuse de l'ordre des Chartreux au XIIème siècle, qui a écrit deux longs poèmes en francoprovençal. On connait aussi les écrits de Laurent de Briançon au XVème siècle, qui sont traduits et publiés par Monsieur Tuaillon, professeur à la faculté de Grenoble. Les premiers textes en savoyard datent de la fin du XVIème siècle ou du début du XVIIème. Ce sont les “Noëls” du poète mauriennais Nicolas Martin. Amélie Gex, écrivaine née en 1835 à La Chapelle-Blanche a  aussi produit de nombreux poèmes, contes et chansons en langue savoyarde.

Maintenant le francoprovençal n'est plus parlé et écrit que par les amoureux de cette langue...

 

 

 

Bibliographie, Source(s): 

Arvillard, fragments d'histoire Tome 1